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Le cosmos musicien- essai
20 février 2013

Roman à lire ou à télécharger gratuitement extrait: Avant-propos

L’idéal serait que tout ceci soit brûlé. Cela prouverait que les peurs ont disparu et que des résistances, aux pouvoirs et aux forces de toutes natures ne supportant pas que l’on puisse les défier, existent. D’autres pensées renaîtront sous d’autres formes, sous d’autres cieux, dans d’autres temps pour rassembler des énergies de désobéissances aux lois et tabous ne servant que les puissants. Qu’elles agissent comme des drogues, des claques, des cheminements de rêves, des exercices de souplesse de la pensée et non pas comme des dogmes ou comme une gymnastique martiale ne modelant qu’une partie de l’encéphale ! Ces idées n’ont de sens que si les individus asservis ne peuvent pas prendre eux-mêmes conscience de leurs libertés, de leurs forces. Qu’ils s’en servent comme pics aux culs de ceux qui sont rivés sur les sièges de leurs avantages ! Elles n’existent que parce que certains ont un pouvoir que d’autres leur ont remis trop aisément et qu’ils cherchent maintenant à leur reprendre. Elles n’ont d’impact que sur les peurs qu’elles inspirent aux puissants. Quand quelque part un individu ou un groupe refuse d’être enchaîné dans un système de pensées et qu’il délivre un message pour les combattre, elles peuvent être brûlées. Leur fonction première est de servir de combustible aux imbéciles tyranniques et autres prophètes.

L’eau ne se capture pas, elle s’abandonne parfois. En gelant dans un récipient trop exigu, elle le fait exploser. En bouillant, elle s’évapore. À force de compression, elle fuit toujours par une brèche qui s’élargit avec le temps. Elle a l’avenir pour elle, pour limer, user, réduire, éclater le plus dur des matériaux et pour rejoindre un ruisseau qui se jettera dans un océan de liberté. Elle sait attendre pour remodeler des paysages naturels après la chute des constructions barbares, qu’ils croyaient éternelles. L’eau comme tout être, tout composant, tout rêve, fait partie du tout, apparaît, vit, se putréfie et se recycle sous d’autres formes, d’autres cieux, d’autres temps et participe au néant.

Ce vide sans lequel rien ne serait. Une fleur ne pourrait s’épanouir si l’espace autour d’elle était rempli. Sans vide, pas de mouvement, pas de vie, pas d’utopies, pas de suite. Le temps ne peut avancer que par l’espace libre qu’il y a devant lui. Le vide et une petite onde pour faire vibrer le tout, une petite musique pour le cosmos. Sans chef d’orchestre ni partition, des chaos deviennent harmonie. Ces vides qui laissent la place à la matière, aux forces, aux temps pour s’épanouir et se transformer dans un tout dont ils sont un des éléments.

Aucune matière, poil, écaille, végétal, minéral ne peut se développer sans vide et sans transformer les substances et forces, alentour. Tout est interaction et participe au tout. Les éléments physiques et chimiques des excréments d’un simple parasite de mollusque génèrent des minéraux propres à accroître la roche sur laquelle il a été conçu ou à alimenter un être et l’aider par là, à se développer. Tous les êtres vivants ingèrent, retraitent, transforment les éléments en matières ou énergies. Des énergies connectées en neurones peuvent penser souffrir, rêver. Comme les énergies peuvent transformer la matière, la matière peut transformer l’énergie en composants assimilables par d’autres éléments. La matière, la pensée, l’énergie, le néant, tous concourent à l’évolution génératrice du tout dans un vide propice à leurs évolutions. Des idées aux excréments et inversement, les interactions peuvent durer une éternité, comme être plus brèves qu’un battement d’ailes.

Ces pensées ne sont là que pour agir comme un bâillement le fait pour le corps, se souvenir que nous sommes vivants et que le naturel revient toujours malgré les pressions que l’on exerce sur lui. Ni spéculation ni raisonnement, ces propos, volontairement ou non confus, doivent être le fruit d’un de ces abrutis, suffisamment convaincu de ces incertitudes, pour ne pas devoir être repris. Pour ceux qui auraient l’idée de les exposer comme de potentielles évidences, qu’ils les utilisent de préférence à des fins pratiques, comme torche-cul ou aliments pour cafards.

Dans tous les cas si vous pouvez les lire, éternuez, éructez, crachez, éjectez, déféquez, ces flatulences de l’esprit.

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